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La vraie vie du Poulailler...
19 janvier 2012

Les petits pois sont rouges...

... ou de toutes les couleurs!

Il y a quelques jours, ma copine Angela des bois, a publié sur son mur FaceBook des photos étranges

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et j'ai trouvé le travail de Yayoi Kusama, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, formidable.

Ce soir en parcourant les blogs que j'aime bien 

je retombe sur Yayoi chez Fifi Mandirac

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J'y ai vu, au centre de tous ces pois, un signe!

(oui, je sais, Padou, pardon Tata Chacha des Iles, un cygne c'est un oiseau avec un long cou... mais pas là!)

Alors La Poule a tapoter le Gogol et...

Regardez comme c'est beau!

a

e

r

z

une p'tite bio pour en savoir plus (merci Wiki) :

Elle est née en 1929 à Matsumoto dans la préfecture de Nagano. Elle réalise ses premières œuvres (dessinsaquarelles) dans les années 1950, autour de motifs récurrents issus d'hallucinations d'enfance, tels que les pois, qui deviendront sa marque de fabrique1.

En 1957 elle quitte le Japon pour vivre à Seattle, puis en 1958 à New York aux États-Unis où elle participe indirectement et à sa façon au mouvement du Psychédélisme et du Pop Art, proche de Donald JuddMark RothkoBarnett Newman ou Andy Warhol1,2. En 1960, elle lance son Manifeste de l'oblitération et déclare : « Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois… ».

Après ses Infinity Net Paintings à la Brata Gallery en 19592, elle expose des photoscollagesinstallations, avec Joseph CornellJasper JohnsYves KleinPiero Manzoni,Claes Oldenburg, et Andy Warhol, et réalise également des happening. En 1964, elle présente One Thousand Boat Show à la galerie Gertrude Stein2.

Fatiguée mentalement, elle rentre définitivement au Japon en 19733. À partir de 1977, elle vit dans l'hôpital psychiatrique Seiwa (清和病院Seiwa byōin?) à Tokyo2. En 1986, elle expose au musée des beaux-arts de Calais, en 1993 à la Biennale de Venise, puis en 1998 au Museum of Modern Art (MoMA) de New York avec Love Forever 1958-19682. Le public français la découvre en 2001, lors de sa première exposition parisienne à la Maison de la culture du Japon.

Yayoi Kusama a acquis la célébrité par des installations avec miroirs, ballons rouges, jouets, au milieu desquels elle se mettait en scène. Ses œuvres récentes sont des peintures naïves sur carton. En 2009, elle signe le design de trois téléphones portables pour l'opérateur Au by KDDI, des séries spéciales à plus d'un million de yens (7 500 euros), à pois bien évidemment4.

Le Centre Pompidou à Paris lui consacre sa première rétrospective française du 11 octobre 2011 au 9 janvier 2012. L'exposition présente un choix de cent cinquante œuvres réalisées entre 1949 et 2010. Plusieurs séries majeures de l'artiste y sont mises en avant permettant ainsi une archéologie du célèbre dot : tout part d'un auto-portrait de 1950 où Kusama se représente sous la forme d'un gros pois, forme qui la hantera toute sa vie, à travers ses monochromes de la série Infinity net, les œuvres de la self-obliteration, ou encore les fameuses Infinity Mirrored Rooms plongeant le spectateur dans un univers où tous repères s'effondrent5.


Yayoi Kusama, du 10 octobre 2011 au 9 janvier 2012


A propos de l'exposition Yayoi Kusama

Des p'tits pois, des p'tits pois, toujours des p'tits pois!

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M
sujet à partager avec ta nouvelle Tata Lillian...
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