Parfois, il a des coïncidences...
... Qui nous obligent à réfléchir un peu plus que d'habitude
La semaine dernière Virginie B faisait un article sur "L'IMAGE QUE TU RENVOIES DE TON ACTIVITÉ SUR LA TOILE"
Cela m'a interpellé,
oui, après tout, que livrons nous de nous dans ce monde virtuel ?
que donnons nous à voir ?
Sommes nous les même que dans la vraie vie ?
Pourquoi nous exposons nous ainsi ?
Je me suis interrogé un instant,
et puis comme d'habitude, le sujet m'a glissé sur les plumes, je suis passée à autre chose
Sauf que :
Dans mon cercle d'amis, il y a une personne qui nous était proche, il y a encore un an, et qui s'est éloigné depuis,
ET qui a son avis (bien tranché) sur chacun d'entre nous
ET l'image qu'il a de moi (nous vivons dans une petite communauté, tout fini par se savoir) met en avant mon activité virtuelle et la présente comme suspecte.
Bien, ok, il peut bien penser ce qu'il veut, je m'en moque, le sujet n'est pas là
Par contre, cela a déclenché chez moi LA cascade de questions habituelles
Qui suis-je ? dans quel état j'erre ? etc... etc...
en plus des questions que Virginie B avait déjà soulevé dans mon petit cerveau de Gallinacé
Comme ça faisait deux fois, coup sur coup que cette interrogation me revenait, j'ai décidé de me poser 2 min et d'y réfléchir
Ma première réaction a été, bien sur, de me moquer de l'avis des autres sur ce que je suis, je n'ai besoin, pour être heureuse, que de celui de mon entourage proche, j'ai besoin (oui oui besoin) de leur regards bienveillants sur mes qualités et mes défauts, je n'ai pas encore réussi à m'extraire complètement de l'importance du regard de l'autre sur moi, ma grande sensibilité s'exprime parfois aussi violemment que je cherche à la faire taire.
Mais je me soigne et aujourd'hui, j'ai suffisamment confiance en moi pour que des cercles de gens plus lointains n'est pas d'influence sur mes attitudes
Et vous savez quoi ? C'est le monde virtuel qui m'a aidé gagné cette confiance. J'ai commencé il y a 6 ans, avec l'ouverture de ce blog, à prendre ma vie en photo pour m'obliger à regarder, à comprendre qu'elle était belle. Avant, j'avais tendance à ne voir que le mauvais de la Force et de me poser en victime. Quand j'ai compris à quel point j'avais de la chance, à quel point je m'étais trompé toutes ses années, un déclic s'est produit.
Plus je prenais conscience de cette douceur de vivre, plus j'en avais envie, plus je provoquais d'occasion, parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi même, et parce qu'enfin, je me rendais compte que j'en étais capable.
J'aurai pu garder mes photos pour moi, mais j'ai eu une envie irrépressible de crier sur tous les toits, de dire à tout le monde,que j'avais enfin compris. Mais comment faire ? Poster ici et sur les réseaux sociaux a été un moyen comme un autre. Ça été aussi, une façon de pratiquer la photos (qui est une vieille passion), de me décomplexer, d'exprimer cette créativité que je refoule tellement souvent.
Ces photos, et leurs diffusions sont mon aide mémoire, mon miroir, mon carburant
La cerise sur le gâteau a été de me rendre compte que, finalement, mon entourage jouait le jeu et y voyait une façon de garder un lien avec moi.
Mais tout cela ne répond pas à la question : quelle image a t on de moi ?
ici ou ailleurs ?
Et ben je sais pas... Vraiment pas...
ce n'est pas une tournure de phrase pour m'attirer vos compliments positifs ou négatifs.
Je ne cherche plus rien,
à part être heureuse, être moi, être douce avec les miens, curieuse de tout, et c'est déjà pas mal
Et que ceux que ma personnalité et mes moyens d'expression dérangent,
passent leur chemin,
ou regardent mieux, ils pourraient, peut être, être surpris, qui sait ?
A bonne entendeur