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La vraie vie du Poulailler...
20 février 2012

Enfin!

...Un bouquin sympa!

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Il était temps, La Poule commençait à désespérer (ici et ici)

"À la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. À sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l'histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l'oubli."

Une histoire de famille, j'étais sûre d'aimer!

Et c'était vraiment bien! De la douceur, du tragique, de l'amooour, ... Du surprenant, de la tendresse pour cette grand mère atteinte d'alzheimer (ça aussi, ça m'a parler..)...

Bref, allez y franchement!

Extrait :

"Autrefois, nous nous installions souvent là, Rosemarie, Mira et moi. Quand nous étions encore toutes petites, c'étaient les secrets cachés sous les dalles qui nous attiraient, plus tard se fut le soleil couchant. Cet escalier extérieur était un lieu merveilleux. Il appartenait tout à la fois à la maison et au jardin. Il était pris d'assaut par un rosier grimpant, et quand la porte d'entrée était ouverte, l'odeur des pierres du vestibule se mêlait au parfum de rose. L'escalier n'était ni haut ni bas, ni dedans ni dehors. Il était là pour assurer en douceur mais avec fermeté la transition entre deux monde. Ainsi s'explique sans doute la prédilection  des adolescents pour ce genre d'endroit , leur penchant à s'installer dans des escaliers comme celui-là, à se tenir dans l'entrebaillement des portes, à s'assoir sur des murets, à s'agglutiner à des arrêts de bus, à courir sur les traverses d'une voie ferrée, à regarder du haut d'un pont. Passagers en transit, consignés dans l'entre-deux.

Bertha nous rejoignait parfois dans l'escalier. Elle était tendue, paraissait attendre quelque chose, elle aussi, mais sans avoir précisément qui ou quoi. Cependant, il lui arrivait également d'attendre quelqu'un qui était mort depuis longtemps, notamment son père, plus tard Hinnerk et aussi, l'une ou l'autre fois, sa soeur Anna."

Ce livre a fait parti de la selection 2011 du Prix des Lecteurs, il n'y a pas que moi qui ai aimé :

"Si, entre les pages, on sent les odeurs "de pomme et de vieilles pierres", c'est que dans un style dont la sobriété touche toujours juste, elle sait à merveille donner vie au souvenir. Elvire Emptaz - ELLE."

"Tout sauf anodin, dans une famille allemende, dont la "disposotion à l'oubli" ne dupe personne. Jeanne de Ménibus - FIGARO MADAME"

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Commentaires
M
je crois que j'ai envie de le lire !<br /> <br /> bizzzzzz môman
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